Financements
COMMUNIQUE CNC : les aides sélectives touchées par une baisse uniforme de 5,29%
LES PLATEFORMES : IL ÉTAIT UNE FOIS DANS l'OUEST
Ces plateformes nous obsèdent, deviennent incontournables. Elles sont au cœur de toutes les préoccupations. Comment travailler avec elles alors que les financements des chaînes historiques atteignent leur niveau le plus bas depuis 10 ans, et comment les intégrer dans notre système de financement ? En quoi ces nouveaux interlocuteurs bousculent certes les usages, mais aussi les pratiques dans la fabrication d’une œuvre ?
C’EST QUOI UN FILM QUI MARCHE ?
On pourrait commencer par se demander au nom de quelle idée de la culture on « demande des comptes » au cinéma sans autre forme de procès. Ce tableau suscite pourtant des articles et commentaires qui ne font que propager des idées fausses. Il jette sur les films d’auteur l’image d’un cinéma qui coûterait trop cher et ne serait pas assez vu, celle d’un cinéma élitiste, gâté, voire inutile. Le classement est d’ailleurs à ce point ignorant de notre secteur qu’il oublie les documentaires et leurs nombreux succès. Ne seraient-ils pas des films comme les autres ?
Tribune de la Société des réalisateurs de films (SRF)
Cette politique s’est avant tout incarnée dans l’action du CNC, et son système de taxation des billets de cinéma qui permet, sans demander un sou de plus aux contribuables, de rééquilibrer sans cesse les deux pôles, tout en s’adaptant aux nouveaux usages.
COMMUNIQUÉ/ Soutien sélectif aux films de genre: la SRF met en garde contre les déformations de l’aide publique au cinéma
L’allocation de 1,5 M€ par an à des propositions cinématographiques dites « de genre » contraint les choix artistiques et la liberté des aides sélectives au cinéma, essentiels à notre politique culturelle.
A l’heure où les films de genre, en France, sont de plus en plus nombreux, hybrides et irréductibles, il nous paraît problématique de les sanctuariser à travers un soutien trop restrictif et concernant seulement trois projets par an.