Liberté de création

La Société des réalisatrices et réalisateurs de films, depuis sa création en juin 1968, a pour mission de « défendre les libertés artistiques, morales et les intérêts professionnels et économiques de la création cinématographique ».
Membre de l’ « Observatoire de la Liberté de création », depuis sa création par la Ligue des Droits de l’Homme en 2002, la Société des réalisatrices et réalisateurs de films s’engage régulièrement contre les actes non respectueux de la liberté de création et d’expression, en France et dans le monde.

L'Observatoire de la liberté de création
Censurer la création, c’est porter atteinte à la faculté de chacun de pouvoir jouir des arts et des œuvres, et porter atteinte au débat et à la faculté critique. Le respect de la liberté de création est essentiel pour la démocratie. Or les formes de censures ou de restrictions imposées aux œuvres et aux artistes ne cessent de se multiplier. La LDH a créé un « Observatoire de la liberté de création » qui, avec de nombreux partenaires, intervient sur ces questions.

Le site de l'Observatoire : http://www.ldh-france.org/sujet/observatoire-de-la-liberte-de-creation/

 

Liberté de création dans le monde
Les attaques contre les cinéastes, tout particulièrement ceux qui utilisent l'arme du documentaire – plus que jamais témoins actifs de leur temps à l'Ère d'Internet – se multiplient ces dernières années, et il nous semble fondamental de tout mettre en œuvre  pour protéger nos confrères, et tous ceux qui témoignent et qui informent, qui résistent à l'oppression, d'où qu'elle vienne. Ces cinéastes, où qu'ils vivent et quelques soient les raisons de ceux qui les oppressent, sont unis par une même nécessité : celle de faire évoluer le monde. C'est pour cela qu'on les persécute, et c'est pour cela qu'il nous faut préserver leur liberté. Il y va de l'intérêt de l'humanité tout entière.

Alors que l’équipe de France s’apprête à livrer un match décisif et nous offrir, nous le souhaitons, une belle victoire, Oleg Sentsov vit peut-être ses derniers jours. Nous voulons croire qu’il est encore temps d’agir. Nous voulons croire en une dernière et grande victoire - sans doute plus importante qu’un match de football - celle de la libération d’Oleg Sentsov avant qu’il ne soit trop tard.

Nous apprenons avec stupeur que le Ministère de la Communication du Maroc a interdit la diffusion du film Much Loved dans tout le pays pour « outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine ».