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Cette année encore la Société des réalisateurs de films est présente au Festival de Clermont-Ferrand avec le Bar des réalisateurs et un débat : passer du court au long-métrage, avec Hélier Cisterne, Thierry De Peretti et Frédéric Farrucci.
- Court métrage
- Festivals
Cette année encore la Société des réalisateurs de films est présente au Festival de Clermont-Ferrand avec le Bar des réalisateurs et un débat : passer du court au long-métrage, avec Hélier Cisterne, Thierry De Peretti et Frédéric Farrucci.
Organisé depuis une dizaine d’années par la SRF, dans le but de permettre aux réalisateurs de tisser des liens avec les différents acteurs de la filière court métrage, le Bar des réalisateurs est un lieu convivial de rencontre entre les professionnels, unique pendant le festival.
à l’Hôtel Océania, en face de la Maison de la Culture
(82, bd F. Mitterrand, Clermont-Ferrand)
Venez nous retrouver !
> Jeudi 6 : Bar spécial CANAL +
> Plus d’infos sur https://www.facebook.com/bardelaSRFclermont
Avec le soutien de nos partenaires :
>> ET VENEZ ASSISTER AU DÉBAT DE LA SRF
"Passer du court au long-métrage" - JEUDI 6 FÉVRIER - 14h30
à l'Espace Forum dans le Marché du film
« Passer au long » est l’objectif d’un grand nombre de réalisateurs de courts métrages.
Or, il n’existe pas de passerelle automatique entre le court et le long métrage, et les parcours de réalisateurs de premiers films sont variés.
Cette année, la SRF invite deux de ses cinéastes adhérents à venir évoquer les étapes qu’ils ont eu à franchir pour que leur premier long-métrage voie le jour en 2013. Ils témoigneront de leur expérience et échangeront avec les réalisateurs de court métrage présents au festival.
Avec les cinéastes Hélier Cisterne et Thierry de Peretti
Modérateur : Frédéric Farrucci (réalisateur, membre du CA de la SRF)
CONTACT SRF @ Clermont-Ferrand : Hélène Rosiaux
hrosiaux@la-srf.fr
06 30 55 70 35
- Court métrage
- Festivals
Les réalisateurs de la Société des réalisateurs de films (SRF) ont lu avec intérêt le rapport de René Bonnell et ses annexes, rédigés dans le cadre des Assises de la diversité du cinéma.
Un certain nombre de propositions nous semble des pistes intéressantes, à même de répondre à certains problèmes réels de production et de distribution des films.
- Aides publiques
- Chronologie des médias
- Distribution
- Exploitation
- Financements
- Longs métrages
- SRF
- Production
Les réalisateurs de la Société des réalisateurs de films (SRF) ont lu avec intérêt le rapport de René Bonnell et ses annexes, rédigés dans le cadre des Assises de la diversité du cinéma.
Un certain nombre de propositions nous semble des pistes intéressantes, à même de répondre à certains problèmes réels de production et de distribution des films.
Mais nous sommes surpris par la philosophie générale du texte qui nous semble ressortir d’une vision exclusivement économiste du secteur, cherchant parfois davantage à protéger les intérêts des groupes les plus puissants qu’à préserver la puissance singulière des œuvres. Ainsi, d’un côté, le rapport Bonnell appelle à la suppression de la sortie en salle des « films les plus fragiles » et, de l’autre, propose de favoriser encore un peu plus des dynamiques de concentration, dont on sait pourtant à quel point elles peuvent être catastrophiques pour la diversité du cinéma.
Si notre art s'inscrit dans une industrie qui réclame aujourd'hui une mutation de ses systèmes de financements, il n'est pas concevable d'envisager ces réformes sans prendre en compte la spécificité artistique des films.
Nous regrettons l'absence d'une réflexion de fond sur l'exploitation qui est une clé de voûte de notre secteur. Et nous sommes déçus des préconisations à propos de la jeune création, alors qu’elle devrait être au cœur des préoccupations de tous puisqu’elle conditionne notre avenir.
Le cinéma français puise sa longévité dans sa capacité à s’adapter régulièrement aux nouveaux défis structurels auxquels il doit faire face. Mais il a toujours connu ses plus grandes réussites au travers d'une audace artistique qui ne peut s'envisager sans une grande ambition culturelle de ses politiques publiques.
Nous espérons que c'est ce qu'a voulu rappeler Mme la Ministre de la culture en énonçant les grands axes de la concertation à venir - dont elle a confié l’organisation au CNC - sur le financement de la diversité, l’amélioration de la diffusion des films et de la transparence de leurs coûts. La question de la diffusion numérique des œuvres traverse évidemment l’ensemble de ces problématiques.
Nous espérons que ces négociations seront mises en place avec tous les maillons de la chaine, de l’écriture à l’exploitation des films, et que ceux qui les conçoivent et les fabriquent (scénaristes, réalisateurs, techniciens) pourront y prendre toute leur part afin de trouver ensemble les axes concrets et durables de réformes trop attendues.
Contact : Cyril Seassau, Délégué général
T 01 44 89 99 65 - contact@la-srf.fr
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Le BLOC (Bureau de Liaison des Organisations du Cinéma), qui regroupe 14 organisations professionnelles du cinéma représentant les auteurs, scénaristes, réalisateurs, producteurs, distributeurs, éditeurs, exploitants, agents, artistes-interprètes et techniciens a désigné ses deux coprésidents pour l’année 2014 : Gilles Sacuto (SPI) et Malik Chibane (SRF).
- Longs métrages
- SRF
Le BLOC (Bureau de Liaison des Organisations du Cinéma), qui regroupe 14 organisations professionnelles du cinéma représentant les auteurs, scénaristes, réalisateurs, producteurs, distributeurs, éditeurs, exploitants, agents, artistes-interprètes et techniciens a désigné ses deux coprésidents pour l’année 2014 : Gilles Sacuto (SPI) et Malik Chibane (SRF).
Gilles Sacuto, membre du bureau du SPI, a été désigné comme coprésident au titre des producteurs. Associé au sein de T.S Productions, il a produit une vingtaine de longs métrages parmi lesquels « Mademoiselle Chambon » et « Quelques heures de printemps » de Stéphane Brizé, « Séraphine » et « Violette » de Martin Provost, « Violence des échanges en milieu tempéré » de Jean-Marc Moutout, « Le Fils de l'épicier » de Éric Guirado, « Une bouteille à la mer » de Thierry Binisti...
Malik Chibane, membre du bureau de la SRF, a été désigné comme coprésident au titre des réalisateurs. Il a réalisé une dizaine de films pour le cinéma et la télévision, de fiction et documentaires, dont « Hexagone », « Douce France », « Le choix de Myriam » ou « Pauvre Richard », sorti en janvier 2013.
En cette année 2014, le BLOC entend mettre au coeur des enjeux les questions liées à la diversité de la création et de la diffusion cinématographique, dans un contexte technologique et concurrentiel tendu, en défendant une politique culturelle ambitieuse et diversifiée, garante du rayonnement artistique national et international du cinéma français.
- Longs métrages
- SRF
Les réalisateurs de la SRF sont indignés de la campagne nauséabonde dont est l'objet le film Tomboy de Céline Sciamma.
Les milieux traditionalistes qui demandent son retrait du programme d'éducation artistique École et cinéma avancent comme à leur habitude des arguments moralistes que l'on pensait relever d'un autre âge.
- SRF
Les réalisateurs de la SRF sont indignés de la campagne nauséabonde dont est l'objet le film Tomboy de Céline Sciamma.
Les milieux traditionalistes qui demandent son retrait du programme d'éducation artistique École et cinéma avancent comme à leur habitude des arguments moralistes que l'on pensait relever d'un autre âge.
Nous souhaitons rappeler à cette occasion que notre liberté de création ne peut être entravée, non plus que la liberté pédagogique des enseignants qui chaque jour étudient des œuvres de fiction dans leurs classes comme dans les dispositifs d'éducation artistique.
Nous demandons aux Ministres de l'Éducation nationale et de la Culture de mettre rapidement et fermement un terme à cette polémique.
Et nous assurons de notre soutien total Céline Sciamma ainsi que le réseau École et cinéma et les enseignants qui doivent pouvoir continuer de diffuser son film dans un climat apaisé au plus vite.
La SRF
Contact : Cyril Seassau, Délégué général
T 01 44 89 99 65 - contact@la-srf.fr
- SRF
La SRF souhaite relayer cette pétition mise en place par la SCAM (http://www.scam.fr)
- Aides publiques
La SRF souhaite relayer cette pétition mise en place par la SCAM (http://www.scam.fr)
Soutenez la cinémathèque ROBERT LYNEN en signant cette pétition: Cliquer ici
Depuis Jules Ferry, l’Éducation nationale est l’une des priorités du pays, une mission régalienne de l’Etat, au même titre que la Santé publique. Dans les années d’après-guerre, les pionniers de la télévision, devinant son futur impact sur la société, rêvaient que le petit écran devienne l’école du XXe siècle. L’ambition était noble… et pas tellement utopique. La place de l’image dans nos sociétés est telle (film, télévision, jeux… sans oublier la publicité évidemment) que l’éducation à l’image des enfants doit être aussi essentielle que l’apprentissage de la lecture, des langues étrangères, de l’Histoire et des mathématiques.
L’éducation à l’image est un travail de longue haleine et un exercice subtil nécessitant bien des compétences. Toutes les initiatives méritent d’être encouragées. Il en est une qui existe depuis près de 90 ans et qui est cependant menacée de disparaître. Nous nous mobilisons aujourd’hui pour sauver une salle méconnue mais qui joue un rôle essentiel auprès des jeunes publics ; il s’agit de la Cinémathèque Robert Lynen, située 11 rue Jacques Bingen dans le XVIIe arrondissement de Paris. Certains d’entre nous y ont découvert la magie du cinéma lorsqu’ils étaient enfants ou étudiants.
Le bâtiment a été légué à la Ville de Paris dans les années 30, par un généreux donateur qui a demandé qu’y soit créée une cinémathèque. Cette institution a ainsi construit un fonds cinématographique exceptionnel et insoupçonné, constitué de films en support 16 mm et 35 mm, essentiellement du documentaire, mais pas seulement. Une équipe passionnée, animée par Emmanuelle Devos (homonymie prédestinée) anime cette cinémathèque.
Au fil des décennies, la Ville de Paris n’a malheureusement pas assuré l’entretien de l’immeuble et, depuis quelques années, la salle n’est plus aux normes de sécurité pour recevoir du public en nombre. Depuis, hors les murs donc, des projections itinérantes en 16 mm ont été mises en place dans les écoles de Paris et sa région. Il faut voir l’émerveillement des enfants devant un projecteur 16, eux qui ne connaissent que le lecteur DVD ou l’ordinateur ; il faut voir leur enchantement devant cette pellicule film qui donne vie à des images, eux qui ne connaissent que les pixels de leurs écrans de téléphone. Cette génération, étiquetée « native digital », baigne dans le virtuel depuis sa naissance. Pour elle, les images, présentes à profusion pour ne pas dire à overdose, sont d’une telle banalité qu’elles perdent leur valeur. Pour ces enfants, la projection film est comme la lanterne magique ; elle apparaît dans leur vie après l’image numérique et paraît être la dernière nouveauté.
Le projet de la ville est flou et semble double. D’une part se débarrasser de l’immeuble en le vendant et d’autre part, numériser le fonds pour le disperser auprès de divers établissements ; ce qui est inquiétant est que la Ville n’a pas les droits de numérisation sur tous les films et dit ne pas savoir ce qu’elle ferait des supports 16 et 35 mm. La suppression des projections sur support film a même été annoncée auprès des établissements scolaires.
Pour le comité de soutien initié par la Scam, le seul projet viable est simple :
- sauver la salle en organisant la mise aux normes du bâtiment et en l’équipant techniquement,
- relancer le projet pédagogique d’éducation à l’image et au cinéma en programmant dans cette salle rénovée le fonds riche de 4000 supports 16 et 35 mm, ainsi qu’en permettant l’accueil en ateliers dans les locaux rénovés,
- que cette salle ne soit pas réservée aux projections scolaires mais devienne un nouveau lieu de projections pour le documentaire, genre s’il en est, ô combien, d’éducation et de formation des citoyens et futurs citoyens que sont les enfants et les adolescents, avec l’organisation de séances tous publics,
- de déterminer une nouvelle politique d’acquisition pour enrichir cette collection,
- de relancer une campagne de restauration des films conservés, d’assurer la valorisation et la conservation de cette collection,
- de continuer les projections itinérantes 16 mm dans les établissements scolaires.
Nous, membres du comité de soutien, demandons aux candidats à la Mairie de Paris, de se prononcer avant les élections sur ce qu’ils feront de la Cinémathèque Lynen. Nous demandons des engagements précis et un calendrier.
JE SIGNE LA PÉTITION : Cliquer ici
Premiers signataires :
Daniel Absil, Solveig Anspach, François Barat, Jean-Jacques Beineix, Julie Bertuccelli, José-Maria Berzosa, Pierre Bergounioux, Maryvonne Blais, Robert Bober, Micheline Boisset-Paintault, Stéphane Brize, Dominique Brabant, Serge Bromberg, Dominique Cabrera, Jean-Claude Carrière, Ange Casta, Carmen Castillo, Caroline Champetier, Michel Ciment, Evelyne Clavaud, Catherine Clément, Maurice Clément-Faivre, Jean Collet, Jean-Louis Comolli, Franco Contini, Didier Decoin, Richard Dindo, Ariane Doublet, Jean-Marie Drot, François Dupeyron, Michel Fano, Joël Farges, Alain Ferrari, Emmanuel Finkiel, Costa Gavras, Gabriel Gonnet, Dominique Gros, Laurent Heynemann, Irène Jacob, Philippe Jamain, Yves Jeuland, William Karel, Daniel Karlin, Nino Kirtadzé, André S. Labarthe, Claude Lanzmann, Alain Lartigue, Frédéric Létang, Pierre Lhomme, Sébastien Lifshitz, Marceline Loridan-Ivens, Jacques Mandelbaum, Jean-Michel Meurice, Bruno Monsaingeon, Luc Moullet, Claude Mouriéras, Pascal Ory, Claude Otzenberger, Nicolas Philibert, Christian Rouaud, Gérard Samson, Raoul Sangla, Guy Seligmann, Claire Simon, Bertrand Tavernier, Marcel Trillat, Henri de Turenne, Jean-Robert Viallet, Serge Viallet, Daniel Vigne, Frederick Wiseman...
- Aides publiques
Marlène lance un appel pour soutenir le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof privé de passeport depuis son retour en Iran.
L'objectif est de récolter un maximum de signatures et d’emails de soutien pour aider pacifiquement Mohammad Rasoulof à retrouver très vite son passeport, sa liberté de circulation et de création.
Son dernier film "Les Manuscrits ne brûlent pas" a reçu le Prix Fipresci dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2013.
A cette occasion, Mohammad Rasoulof avait pu se rendre au Festival pour y recevoir sa récompense en main propre. Mais depuis, il a été interdit de sortie du territoire iranien et n’a pu assister ni au Festival de Hambourg, ni à celui de Stockholm.
> Voir l'appel: http://www.youtube.com/watch?v=fRaodmnLjQg&feature=youtu.beMarl%C3%A8ne
> Merci d'envoyer votre nom et soutien à Mohammad Rasoulof à l’adresse suivante : marleneartstyle@gmail.com
- Europe
- Financements
Communiqué de presse du B L O C (Bureau de Liaison des Organisations du Cinéma)
Association des Producteurs de Cinéma
Distributeurs Indépendants Réunis Européens
Groupement National des Cinémas de Recherche
Guilde Française des Scénaristes
Syndicat des Distributeurs Indépendants
Syndicat Français des Artistes Interprètes
Syndicat Français des Agents Artistiques et Littéraires de l’Audiovisuel
et du Spectacle Vivant Dramatique
Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs
Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma
Syndicat des Producteurs de Films d’Animation
Syndicat des Producteurs Indépendants
Société des Réalisateurs de Films
Union de l’Édition Vidéographique Indépendante
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Les organisations du BLOC se réjouissent de la validation de la taxe sur les distributeurs de services de télévision (TST-D) par la Commission européenne
Les organisations réunies au sein du Bureau de liaison des organisations du cinéma (BLOC) se réjouissent de la validation par la Commission européenne de la taxe sur les distributeurs de services de télévision (TST-D) dans sa formule adoptée par le Parlement français fin 2011 et notifiée en juillet dernier par le Gouvernement.
Cette taxe permettra de faire en sorte que tous les fournisseurs d’accès à l’Internet contribuent aux investissements dans le cinéma et l’audiovisuel au titre de leur activité de distributeur de services de télévision, à l’instar des opérateurs qui utilisent d’autres vecteurs de communication.
Le BLOC soutient son entrée en vigueur dés le 1er janvier 2014, dans les conditions prévues à l’article 16 du projet de loi de finances rectificative pour 2013, afin de garantir son efficience et la pérennité dynamique du budget du CNC, dans l’intérêt de la diversité culturelle, de la croissance des secteurs du cinéma et de l’audiovisuel et des nombreux emplois auxquels ils pourvoient.
Cette validation représente au bout de deux ans la reconnaissance par la Commission européenne de la validité de la conception défendue par la France d’une neutralité de la technologie sur les mécanismes de financement de la création.
Le BLOC souhaite vivement que cette décision ouvre la perspective de relations avec toutes les composantes de la Commission européenne qui soient davantage fondées sur la compréhension de l’importance pour l’Europe d’accompagner le développement de ses secteurs de création dans le nouvel environnement numérique, et ce dans toutes leurs dimensions : culturelles, économiques et sociales.
Contacts:
Frédéric Goldsmith - APC - 01 53 89 01 30 - dg@producteurscinema.fr
Cyril Seassau - SRF - 01 44 89 99 65 - cyrilseassau@la-srf.fr
- Europe
- Financements
Un groupe de travail a été mis en place cet été, sous l’égide du CNC, pour tenter d’apporter des réponses au sous-financement du cinéma d’auteur, découvrez ses propositions.
- Aides publiques
- Chronologie des médias
- Distribution
- Exploitation
- Financements
- Longs métrages
- Production
Un groupe de travail a été mis en place cet été, sous l’égide du CNC, pour tenter d’apporter des réponses au sous-financement du cinéma d’auteur, découvrez ses propositions.
Le groupe réalisateurs/techniciens/producteurs nous a demandé de relayer ce mail auprès de vous:
"Chers amis,
Comme vous le savez sans doute, un groupe de travail a été mis en place cet été, sous l’égide du CNC, pour tenter d’apporter des réponses au sous-financement du cinéma d’auteur, et notamment les 1° et 2ème films de cinéastes émergents.
Ce groupe n’a pas été facile à obtenir (le collectif de cinéastes à l’initiative de l’Appel « Pour sortir de l’impasse » le demandait depuis avril et c’est finalement le collectif de jeunes réalisateurs et jeunes techniciens qui l’a obtenu du Ministère de la Culture en juillet).
Sa constitution était inédite (et joyeuse) puisqu’il rassemblait six réalisateurs, six techniciens et six producteurs, issus de différentes générations.
Il était constitué de Julie Bertuccelli, Laurent Cantet, Pascale Ferran, Héléna Klotz, Katell Quillévéré et Pierre Schoeller (réalisateurs) ; Caroline Champetier ou Eric Guichard (chef-opérateur), Tom Harari (chef-opérateur), Arnaud Roth ou Thierry Flamand (chef-décorateur), Christophe Jeauffroy (directeur de production), Benoit Alavoine (chef-monteur), Samuel Aïchoun (mixeur) ; et Alain Attal, Mathieu Bompoint, Bénédicte Couvreur, Patrick Sobelman, David Thion, Edouard Weill (producteurs).
Le groupe a travaillé intensément pendant deux mois, l’imminence de l’application de la convention collective rendant cette réflexion particulièrement urgente.
Nous venons tous ensemble de conclure nos travaux et vous trouverez en pièce jointe le texte qui en fait la synthèse.
Nous souhaiterions que vous le lisiez attentivement et que vous le diffusiez rapidement autour de vous afin de le faire connaître.
Le texte est en deux temps : un état des lieux et des propositions, pensées et destinées à être applicables rapidement. Ces propositions ont vocation à être débattues, approfondies, affinées.
Si après lecture, vous partagez la philosophie générale du texte et tout ou partie de ses propositions, nous pensons qu’il serait précieux que vous en souteniez la démarche. L'enjeu est d'arriver à peser sur les pouvoirs publics (CNC et Ministère) afin d’obtenir une négociation sur la base de ces propositions. Le volet exploitation du texte en particulier risque de n’être jamais considéré si nous n’arrivons pas tous ensemble à créer un rapport de forces suffisant pour qu'il le soit.
En attendant avec impatience vos réactions et, nous l’espérons, votre soutien, nous vous envoyons nos plus amicales salutations."
Julie Bertuccelli, Laurent Cantet, Pascale Ferran, Héléna Klotz, Katell Quillévéré, Pierre Schoeller, Caroline Champetier, Tom Harari, Arnaud Roth, Christophe Jeauffroy Benoit Alavoine, Samuel Aïchoun, Alain Attal, Mathieu Bompoint, Bénédicte Couvreur, Patrick Sobelman, David Thion, Edouard Weill
>> Si vous souhaitez soutenir la démarche du groupe, il vous suffit d’envoyer votre signature (nom et fonction) à l’adresse mail suivante : unmeilleurfinancementducinema@gmail.com
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- Production
Un avenant à la Convention collective du cinéma a été signé ce matin 8 octobre à 4 h par le SNTPCT, l’API, le SPI, l’APC, l’UPF.
- Convention collective cinéma
Un avenant à la Convention collective du cinéma a été signé ce matin 8 octobre à 4 h par le SNTPCT, l’API, le SPI, l’APC, l’UPF.
- le seuil dérogatoire pour les fictions est relevé à 3 M € (au lieu de 2,5 M €).
Il est calculé sur le budget de fabrication, hors frais généraux +/- 7 %, salaire producteur +/- 5% et imprévus consommés +/- 10 % (soit total 22 %).
Donc le seuil est de fait porté à 3,66 M € en intégrant les frais généraux, le salaire producteur et la totalité des imprévus (dans ce dernier cas, passage à la commission pour vérification).
- les documentaires de moins de 0,6 M € entrent automatiquement dans le champ de la dérogation (avec même règle de prise en compte du seul coût de fabrication).
- Donc le seuil est de fait porté à 0,732 M € en intégrant les frais généraux, le salaire producteur et la totalité des imprévus (dans ce dernier cas, passage à la commission pour vérification).
- le quota des 20% de films dérogatoires est calculé sur une moyenne lissée sur 5 ans de l'ensemble des films agréés (donc y compris les co-productions à majorité étrangère, et non plus seulement sur les films d'initiative française).
- les fictions de moins d'1 M € (avec même règle de prise en compte du seul coût de fabrication) bénéficient d’un moratoire d’application de 6 mois au terme duquel les partenaires doivent tenter de trouver un accord, sans y être obligés.
Là encore, le seuil est de fait porté à 1, 22 M € en intégrant les frais généraux, le salaire producteur et la totalité des imprévus (dans ce denier cas, passage à la commission pour vérification).
- les majorations : le cumul est plafonné à + 100 % (pour mémoire 200 % dans le texte antérieur ; la demande des syndicats de producteurs indépendants était un plafonnement de 50 %).
- la durée du dispositif est limitée à 5 ans avec une clause de revoyure, les partenaires sociaux pouvant ou pas proroger.
- enfin, le fonds de soutien est exclu des recettes pour le calcul de l’intéressement.
- le court métrage fera l’objet d’une annexe spécifique restant à négocier.
- les films publicitaires feront l’objet rapidement d’une nouvelle CMP spécifique.
- le texte n’impose pas la constitution d’une équipe minimale ni même d’une équipe type de salariés.
Par ailleurs, les syndicats de producteurs ont reçu l’engagement des pouvoirs publics que le crédit d’impôt serait porté de 20 à 30 % pour les films de moins de 4 M €.
- Convention collective cinéma
- Convention collective cinéma
Monsieur le Président de la République,
Le 6 septembre, le Conseil d’Etat, saisi en urgence sur le dossier de la convention collective cinéma, a suspendu temporairement l’application de cette convention – fixée au 1er octobre - pour les films à moins de 2,5 Millions d’euros et a prononcé un premier avis défavorable sur le fond, concernant la représentativité du seul syndicat d’employeurs signataire. Le juge des référés du Conseil d’Etat relève que « la convention en litige n’a été signée que par une seule organisation d’employeurs (l’API), regroupant quatre sociétés de production (Gaumont, Pathé, UGC, MK2) qui n’ont assuré la production que d’environ 1% au total des films d’initiative française et ne représentent ainsi que 5% environ des salariés dans le secteur de la production des films. »
Le jugement sur le fond devrait être rendu par le Conseil d’Etat d’ici six à douze mois.
Si ce jugement final venait confirmer la non-représentativité de l’API, c’est la convention collective dans son ensemble qui serait remise en cause, obligeant tout le monde à retourner autour de la table des négociations, et retardant d’autant l’indispensable mise en place d’une convention collective acceptable par tous.
Nous sommes réalisateurs de long-métrage. Nous pensons qu’une convention collective est absolument nécessaire pour encadrer les métiers de ceux qui font les films et reconnaître enfin leur travail à leur juste valeur.
Mais nous savons aussi que cette convention est née sous de mauvais auspices :
Pensée et signée, d’un côté, par un syndicat d’employeurs (l’API) dont la première activité n'est plus la production mais l’exploitation des films en salles et pour qui le cinéma est devenu avant tout un commerce et, de l’autre, par un syndicat de techniciens (le SNTPCT) qui considère que le cinéma est un secteur comme un autre et qu’un « film qui n’est pas suffisamment financé par le marché ne devrait pas exister ».
Aucun d’eux ne mesurant, semble-t-il, la rupture que cela implique avec le principe même de l'exception culturelle.
Cette alliance entre un syndicat conservateur (rejoint ensuite par d’autres) et les quatre grands groupes d’exploitation a abouti à une convention maximaliste, profondément inadaptée à la majeure partie de notre cinématographie. Une convention qui, sous certains aspects, produit de vraies avancées sociales pour les salariés, mais qui nie la spécificité artistique du secteur et la souplesse nécessaire à la création des films, et les enferme tous dans des obligations salariales très rarement pratiquées jusqu’à lors : interdiction des forfaits hebdomadaires, même pour les hauts salaires (au-dessus de 2.000 € par semaine), comptage individuel des heures et majorations très importantes pour les heures de préparation en tournage, les heures de nuit et les heures supplémentaires.
Nous pensons que l’addition de ces contraintes, particulièrement en période de tournage, va être néfaste à la qualité de nos films. Mais ces majorations vont aussi produire un surcoût considérable (de l’ordre de 10% à 20% des budgets) au point qu’un grand nombre de films d’auteur ne devrait pas s’en remettre.
Nous parlons ici de films à petit ou moyen budget, dont le marché, en particulier télévisuel, ne veut que du bout des lèvres mais qui font le rayonnement du cinéma français à l’étranger et dans les grands festivals internationaux. Nous parlons aussi de films à très petits budgets, souvent des premiers et deuxièmes films, qui sont le garant de l’émergence de nouveaux talents.
Or, s’il nous semble nécessaire et urgent d’instituer de nouvelles règles pour revaloriser le travail des techniciens, nous ne pouvons pas accepter l’idée que des films disparaissent et de nombreux emplois avec eux, juste parce que ces films ne peuvent pas assimiler le surcoût de majorations exorbitantes. Le cinéma français mérite mieux que cette mauvaise négociation.
A plusieurs reprises cet été, la Ministre de la Culture a promis publiquement que de "nombreuses améliorations" seraient apportées à la convention avant son extension, "pour préserver les films de la diversité". Aujourd’hui, force nous est de constater que ces promesses n’ont pas été tenues.
Aussi, parce que nous considérons que le cinéma d’auteur français est mis en danger par cette convention collective, nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président, d’opter pour la voie de la sagesse : d’attendre que le Conseil d’Etat souverain rende son jugement sur le fond et de faire suspendre, dans l’attente, l’arrêté d’extension de cette convention.
Dans l’intervalle, il est essentiel que de véritables négociations reprennent avec l’intégralité des syndicats représentatifs, et que soit rédigée une bonne convention collective, c'est-à-dire une convention collective équilibrée qui prenne en compte les spécificités de notre activité. Pour cela, il est indispensable qu’elle soit signée par tous ceux qui font du cinéma français l’une des cinématographies les plus riches, les plus variées et les plus reconnues dans le monde.
Votre choix nous engage tous, Monsieur le Président.
Car, en fonction de lui, l’équilibre historique entre la part artistique et la part industrielle de notre cinéma pourrait être à jamais bouleversé.
Siegrid Alnoy, Yves Angelo, Solveig Anspach, Mathieu Amalric, Yvan Attal, Jacques Audiard, Xavier Beauvois, Lucas Belvaux, Mehdi Ben Attia, Olivier Babinet, Djamel Bensalah, Claude Berne, Diane Bertrand, Julie Bertuccelli, Serge Bozon, Guillaume Brac, Jacques Bral, Patrick Braoudé, Catherine Breillat, Stéphane Brizé, Guillaume Canet, Laurent Cantet, Marilyne Canto, Catherine Castel, Laurent Chevalier, Malik Chibane, Hélier Cisterne, Jean-Paul Civeyrac, Samuel Collardey, Catherine Corsini, Dominique Crèvecoeur, Emmanuelle Cuau, Isabelle Czajka, Jean-Pierre Darroussin, Stéphane Demoustier, Dante Desarthe, Arnaud Desplechin, Antoine Desrosières, Rachid Djaidani, Lola Doillon, François Dupeyron, Bruno Dumont, Philippe Faucon, Léa Fazer, Léa Fehner, Pascale Ferran, Laurence Ferreira Barbosa, René Féret, Hélène Fillières, Emmanuel Finkiel, Marc Fitoussi, Tony Gatlif, Denis Gheerbrant, Thomas Gilou, Delphine Gleize, Fabienne Godet, Yann Gonzales, Robert Guédiguian, Eugène Green, Mia Hansen-Love, Mickael Hers, Tran Han Hung, Christophe Honoré, Raphaël Jacoulot, Agnès Jaoui, Sam Karmann, Abdellatif Kechiche, Liliane de Kermadec, Cédric Klapisch, Héléna Klotz, Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval, Gérard Krawczyk, Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Eric Lartigau, Michel Leclerc, Louis-Do de Lencquesaing, Anne Le Ny, Serge le Péron, Sophie Letourneur, Katia Lewkowicz, Sébastien Lifshitz, Jean-Pierre Limosin, Philippe Lioret, Julie Lopes Curval, , Frédéric Louf, Haroun Mahamat Saleh, Jean Marboeuf, Gilles Marchand, Tonie Marshall, Agnès Merlet, Nadir Moknèche, Xabi Molia, Dominik Moll, Gérard Mordillat, Emmanuel Mouret, Anna Novion, Claude Nuridsany, Michel Ocelot, François Ozon, Arnaud des Pallières, Nicolas Philibert, Thierry de Peretti, Laurent Perreau, Pierre Pinaud, Martin Provost, Katell Quillévéré, Alain Raoust, Magaly Richard-Serrano, Bruno Rolland, Axelle Ropert, Brigitte Rouan, Jacques Rozier, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori, Julien Samani, Céline Sciamma, Julien Seri, Coline Serreau, Charlotte Silvera, Claire Simon, Juan Solanas, Jean-François Stévenin, Brigitte Sy, Carine Tardieu, Pascal Thomas, Christopher Thompson, Danièle Thompson, Justine Triet, Cyprien Vial, Virgil Vernier, Marion Vernoux, Elie Wajman, Alice Winocour, Xiaoling Zhu, Rebecca Zlotowsky, Erick Zonca …
- Convention collective cinéma
- Convention collective cinéma
- Financements
Chers amis,
Le 17 Juillet paraissait notre lettre ouverte à François Hollande dans le journal Libération. Nous sommes aujourd’hui plus de 900 à avoir signé cet appel et nous vous en remercions.
Nous revenons vers vous aujourd’hui, pour vous tenir au courant des discussions qui ont fait suite à cet appel et vous faire part des dernières informations en notre possession concernant les négociations autour de la convention collective.
Dans cette lettre, nous demandions instamment au Président de la République d’apporter son soutien à la jeune création et à l’ensemble du cinéma d’auteur, dans le cadre des négociations autour de la convention collective du cinéma, qui doit entrer en application le 1er octobre.
Grâce à cet appel, une délégation de signataires a été reçue par le Président, en présence de la Ministre de la Culture et du Ministre du Travail. Nous étions à la fois heureux que la gravité de la situation dans laquelle se trouve notre profession retienne enfin l’attention du Président, et inquiets qu’il ne s’agisse en fait que d’un rendez vous de courtoisie, voire d’affichage.
Suite à ce rendez vous, Mme la Ministre de la Culture a affirmé publiquement que de « nombreuses améliorations » seraient apportées à la convention, notamment “certaines mesures pour préserver les films de la diversité". Engagement renouvelé à l’occasion de l’ouverture du Festival du film francophone d’Angoulême. De son côté, le Président s’est également engagé à nous revoir en septembre.
Le 6 septembre, le Conseil d’Etat, saisi en urgence par les syndicats de producteurs indépendants, a suspendu temporairement l’application de la convention, pour les films à moins de 2,5 M€ et a prononcé un premier avis défavorable sur le fond concernant la représentativité du seul syndicat d’employeurs signataire (l’API : composé d’UGC, Pathé, Gaumont, MK2). Le juge relevant que l’activité déterminante de ces quatre groupes était aujourd’hui la distribution de films et l’exploitation en salles. Le jugement peut prendre 6 à 9 mois. En attendant, Il est possible que les films de moins de 2,5 M€ soient tout de même soumis au cadre d’une commission dérogatoire, dès que celle-ci sera mise en place. Mais nous attendons tous confirmation de cette interprétation par le Conseil d’Etat.
Parallèlement, nous avons obtenu la mise en place d’une commission composée de techniciens, réalisateurs, producteurs, qui réfléchit sous l’égide du CNC à des solutions pour pallier le sous-financement des films de la diversité, commission que le collectif de réalisateurs « Pour sortir de l’impasse » appelait aussi de ses vœux. Nous travaillons à de nombreuses propositions en direction des films les plus fragiles, et notamment des premiers et deuxièmes longs métrages.
Cette semaine, les ultimes négociations entre représentants syndicaux ont lieu. Selon les derniers communiqués de presse des organisations de producteurs indépendants, il semble qu’elles ne débouchent sur aucune avancée : les syndicats de techniciens n’étant prêts à aucun aménagement significatif qui permettrait la préservation des films de la diversité.
Nous sommes donc extrêmement inquiets, en colère, et contraints de penser que le Gouvernement n’a pas exercé son soutien, comme il s’y était engagé. D’autant qu’il n’a pas souhaité honorer notre deuxième rendez-vous de septembre.
Nous avons toujours espéré qu’une convention soit signée, une convention juste, qui revalorise le travail des techniciens et qui préserve le cinéma français dans toute sa richesse. Nous avons voulu croire que cela serait possible, dès lors que le Président s’investissait sur le dossier.
Il est question qu’une proposition en faveur des premiers et deuxièmes films de moins d’1 million d’euros, soit soutenue au cours des dernières négociations. Ces films seraient sortis du cadre de la convention collective. Nous le souhaitons bien sûr, car nous pensons que c’est la seule solution viable, si nous voulons que cette partie de la jeune création, qui a encore fait ses preuves dans les festivals les plus prestigieux cette année, puisse survivre, et se renouveler.
Mais nous craignons aussi que cette mesure soit la seule prise en faveur du cinéma d’auteur, et devienne une forme d’alibi, une mesure de bonne conscience, ce qui nous semblerait constituer une grave défaite pour le cinéma dans son ensemble, et une instrumentalisation de notre parole.
Car nous n’avons pas vocation à ne faire que des premiers ou deuxièmes films à moins d’un million d’euros. Le jeune cinéma français ne doit pas devenir une « réserve d’indiens. » Il doit réussir à trouver progressivement sa place dans l’industrie du cinéma, faire émerger des réalisateurs et des techniciens confirmés, dont le travail s’inscrit et trouve sa force dans la durée.
C’est l’avenir de la profession sur le long terme qui doit être pensé, protégé. C’est l’ensemble du cinéma d’auteur, celui qui participe du rayonnement culturel de notre pays, qui doit être pris en compte dans ces négociations.
La convention collective, si elle est appliquée en l’état, reste extrêmement préoccupante pour l’ensemble du cinéma d’auteur. Le fonctionnement de la commission dérogatoire qui serait mise en place pour les films à moins de 2, 5 millions d’euros reste flou, le principe du « numerus clausus » n’est pas remis en cause. Et, par ailleurs, aucune discussion autour de l’inflation démesurée des budgets que vont entraîner les majorations sur les heures de préparation, de transport, de nuit, n’est aujourd’hui envisagée.
Il nous paraît donc important de rester solidaires d’une vision globale dans les jours à venir. Comme nous l’avions été dans notre première lettre. La seule convention possible est une convention juste, qui soutienne notre cinématographie dans son ensemble, comme l’ensemble des professionnels qui la fabriquent.
Il serait révoltant que le cinéma français dans ce qu’il a de plus innovant, de plus singulier, soit soumis à la loi des plus forts (UGC, Gaumont, MK2, Pathé), alors même que le Conseil d’Etat met désormais sérieusement en doute la représentativité de l’API dans ce dossier.
Bien à vous,
Collectif jeunes réalisateurs, jeunes techniciens.
Parmi nous : Guilhem Amesland, assistant réalisateur ; Samuel Aïchoun, mixeur ; Nicolas Engel, réalisateur ; Emmanuel Bonnat, ingénieur du son ; Guillaume Brac, réalisateur ; Samuel Collardey, réalisateur ; Fréderic Farrucci, réalisateur ; Tom Harari, chef opérateur ; Héléna Klotz, réalisatrice ; Damien Maestraggi, monteur ; Thomas Marchand, monteur ; Xabi Molia, réalisateur ; Anna Novion, réalisatrice ; Antonin Peretjatko, réalisateur ; Thierry de Peretty, réalisateur ; Katell Quillévéré, réalisatrice ; Céline Sciamma, réalisatrice ; Anne Souriau, monteuse ; Justine Triet, réalisatrice ; Rebecca Zlotowsky, réalisatrice ....
- Convention collective cinéma
- Financements
Mardi 8 octobre 2013, à 20h, au Point Éphémère.
- SRF
Mardi 8 octobre 2013, à 20h, au Point Éphémère.
Au Point Éphémère (salle : studio de danse) 200 Quai de Valmy • 75010 Paris
Le Conseil d’administration de la SRF a souhaité mettre en place quelques rendez-vous tout au long de l'année afin de partager avec vous ses réflexions sur les sujets d'actualité (convention collective, groupe sur le sous financement au CNC, renégociation des accords avec les chaines de télévision…) et de recueillir vos avis.
A cette occasion nous serions heureux de vous accueillir le mardi 8 octobre à 20h pour la première de ces rencontres.
Dans l’espoir d’avoir le plaisir de dialoguer avec vous, chers amis réalisateurs.
>> Merci de confirmer votre présence à Hélène Rosiaux : hrosiaux@la-srf.fr
Le Conseil d'Administration de la SRF :
Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Malik Chibane, Catherine Corsini, Nicolas Engel, Frédéric Farrucci, Pascale Ferrran, Robert Guédiguian, Agnès Jaoui, Cédric Klapisch, Héléna Klotz, Sébastien Lifshitz, Katell Quillévéré, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori, Céline Sciamma.
- SRF
Dans le cadre des Assises sur la diversité du cinéma, un nouveau groupe voit le jour.
- Aides publiques
- Chronologie des médias
- CNC
- Distribution
- Exploitation
- Financements
- Longs métrages
- Production
Dans le cadre des Assises sur la diversité du cinéma, un nouveau groupe voit le jour.
Communiqué de presse du CNC
Paris, le 6 septembre 2013
Suite à l'initiative du collectif de jeunes cinéastes et techniciens soulignant le sous financement actuel et à venir du cinéma français dans sa diversité (films d'auteur, premiers et deuxièmes films), le CNC a souhaité mettre en place une réflexion sur les difficultés de production et de diffusion de ces films dans le cadre des travaux en cours au sein des Assises du cinéma, dont René Bonnell est le rapporteur.
Un groupe de travail spécifique, consacré aux films de la diversité et de la jeune création, débute donc ses travaux, et deux de ses membres - Katell Quillévéré et Pascale Ferran - représenteront ce groupe de travail au sein du groupe de suivi des Assises.
Ce groupe de travail réunissant des producteurs, des réalisateurs et des techniciens, dont plusieurs associés au collectif, va donc analyser les problématiques propres à ces productions et apporter, d'ici fin septembre, leurs propositions aux débats des Assises.
Pour rappel, le groupe de suivi des Assises pour la diversité du cinéma, piloté par René Bonnell, réunit une trentaine de personnalités du secteur pour réfléchir aux évolutions du financement du cinéma français dans les années à venir. Après plusieurs mois de travaux sur l'état de la situation et les perspectives de financement de la production française, il reprendra ses travaux début octobre, pour se concentrer désormais sur les propositions de mesures.
La question de la diversité de la production étant au coeur de ces travaux, il apparaît essentiel que le débat collectif prenne pleinement en considération les spécificités et difficultés que rencontrent, dans leur production, ces films indispensables au dynamisme de la création et au renouvellement des talents.
> Composition du groupe de réflexion sur les difficultés de financements des films de la diversité :
Benoît Alavoine
Alain Attal
Julie Bertuccelli
Mathieu Bompoint
Laurent Cantet
Caroline Champetier
Bénédicte Couvreur
Pascale Ferran
Tom Harari
Christophe Jeauffroy
Héléna Klotz
Samuel Mittelman
Katell Quillévéré
Arnaud Roth
Pierre Schoeller
Patrick Sobelman
David Thion
Édouard Weil
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La SRF se félicite de la mise en place, sous l'égide du CNC, d'un groupe de réflexion tentant d'apporter des réponses aux problèmes de financement de la partie la plus créative de la production française.
Nous espérons que ce groupe de travail, réunissant enfin toute la chaîne de fabrication des films (réalisateurs, techniciens, producteurs), permettra de faire émerger des propositions fortes pour la production et l'exposition des œuvres, afin de rééquilibrer l'écart néfaste entre des films de marché très confortablement financés et des films d'auteurs presque systématiquement sous-financés.
Ceci à l'heure où l'application prochaine de la convention collective devrait encore creuser davantage cet écart au lieu de l'atténuer.
Nous espérons qu'un soin tout particulier sera apporté à la question du renouvellement des talents et de la jeune création; questions qui ont été singulièrement négligées par les pouvoirs publics depuis de trop nombreuses années.
Les cinéastes réunis au sein de la SRF suivront les conclusions de ce groupe avec le plus grand intérêt et seront particulièrement vigilants à ce que les propositions qui en résulteront soient ensuite traduites en actes, afin de sauvegarder la richesse créative de notre cinéma et son rayonnement hors de nos frontières.
Le Conseil d'Administration de la SRF :
Stéphane Brizé, Laurent Cantet, Malik Chibane, Catherine Corsini, Nicolas Engel, Frédéric Farrucci, Pascale Ferrran, Robert Guédiguian, Agnès Jaoui, Cédric Klapisch, Héléna Klotz, Sébastien Lifshitz, Katell Quillévéré, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori, Céline Sciamma.
Contact : Cyril Seassau, Délégué général
T 01 44 89 99 65 - contact@la-srf.fr
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Pour information, le message envoyé par le Service de presse du Conseil d’État, qui donne une première présentation de la décision relative à la convention collective du cinéma :
- Convention collective cinéma
Pour information, le message envoyé par le Service de presse du Conseil d’État, qui donne une première présentation de la décision relative à la convention collective du cinéma :
Bonjour,
Vous trouverez ci-joint l'ordonnance relative à la convention collective du cinéma ainsi que des éléments d'information ci-dessous
Le juge des référés du Conseil d’Etat suspend en partie l’exécution de l’arrêté du ministre du travail portant extension de la convention collective nationale de la production cinématographique.
Le 1er juillet 2013, le ministre du travail, a pris un arrêté étendant, à compter du 1er octobre 2013, la convention collective nationale de la production cinématographique, signée le 19 janvier 2012, à l’ensemble des entreprises françaises de production de films cinématographiques ou publicitaires et aux entreprises étrangères produisant tout ou partie d’un film sur le territoire français. Cette convention a notamment pour objet de fixer les conditions de rémunération des salariés employés lors de la production d’un film. Des associations et syndicats de producteurs de films ont formé un recours en annulation contre cet arrêté et ont demandé au juge des référés du Conseil d’Etat d’en suspendre provisoirement l’exécution.
La procédure de référé suspension permet de demander au juge administratif la suspension provisoire de l’exécution d’une décision, le temps que l’affaire soit jugée au fond, dès lors que deux conditions sont remplies : il faut, d’une part, que l’urgence le justifie, et, d’autre part, qu’il soit fait état d’un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision.
Le juge des référés du Conseil d’Etat a estimé, d’une part, qu’il existait un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté contesté tenant à la condition de représentativité exigée pour l’extension d’une convention collective. Il a relevé que la convention en litige n’avait été signée que par une seule organisation d’employeurs, regroupant quatre sociétés de production qui n’ont assuré la production que d’environ 1 % du total des films d’initiative française et ne représentent ainsi que 5 % environ des salariés dans le secteur de laproduction de films.
Le juge des référés a considéré, d’autre part, que la condition d’urgence était remplie, compte tenu de l’impact financier de la convention collective sur la production des films, pour les films dont le budget global est très réduit et dépend étroitement de la masse salariale. Il a notamment relevé que la convention collective a elle-même prévu, pour les films dont le budget global est inférieur à 2,5 millions d’euros ou à 1,5 million d’euros pour les courts métrages et les films documentaires, un mécanisme dérogatoire. Mais il a constaté que la mise en place effective de ce dispositif dérogatoire, qui prévoit notamment qu’une commission paritaire devra examiner les demandes tendant à bénéficier de la dérogation, n’est pas assurée à la date du 1er octobre 2013.
Dans ces conditions, le juge des référés du Conseil d’Etat a suspendu l’exécution de l’arrêté du ministre du travail portant extension de la convention collective nationale de la production cinématographique en tant qu’il rend obligatoire cette convention collective aux productions
de films entrant dans le champ du mécanisme dérogatoire tant que le dispositif prévu n’aura pas été effectivement mis en place, ou, si elle est antérieure à cette date, jusqu’à la décision du Conseil d’Etat sur la requête en annulation présentée par les requérants.
Bien cordialement,
Xavier Cayon
Responsable des relations avec les médias
www.conseil-etat.fr
- Convention collective cinéma