Le Jeudi 15 décembre 2016 avait lieu la Journée professionnelle du ROC (Regroupement des Organisations du Court) au Carreau du temple dans le cadre de la Fête du court métrage. Deux tables rondes ont été organisées : une sur l'écriture et une autre sur la diffusion. Découvrez les en vidéos.
Le Regroupement des Organisations du Court (ROC) réunit l'ensemble des acteurs de la filière du court métrage – auteurs-réalisateurs, producteurs, diffuseurs, organisateurs de festivals, artistes-interprètes et acteurs de la démocratisation culturelle – avec pour objectif d'assurer la pérennité et la diversité de la production et de la diffusion des œuvres de format court.
La journée professionnelle organisée ce jeudi 15 décembre, à l'occasion de la « Fête du court métrage », a permis au ROC d'aborder deux sujets d'actualité de la profession : l'écriture du court métrage et son accompagnement, et la diffusion des films courts sur internet.
Pour un petit nombre de films souvent emblématiques en termes de création, l’application des règles d’intensité d’aides publiques est devenue insoutenable, alors même qu’ils ont été choisis par des dispositifs particulièrement sélectifs, comme l’avance sur recettes et/ou les aides régionales.
« J’ai été en prison deux ans pour une chanson sur Poutine. Oleg Sentsov n’a jamais chanté de chanson, mais il a reçu une condamnation du tribunal à 20 ans d’emprisonnement. Oleg Sentsov est un réalisateur Ukrainien que le gouvernement a accusé de terrorisme pour avoir prétendument tenté de faire exploser le monument de Lénine en Crimée. Oleg a 40 ans, il a deux enfants qu’il a laissé seuls.
20 ans de prison en Russie ça signifie la mort !
Le 6 décembre au soir, l’Assemblée Nationale a adopté une taxe sur les revenus publicitaires des plateformes de vidéo sur internet. L’action volontaire et la persévérance de plusieurs députés ont été décisives dans l’adoption de cette taxe.
Relais essentiel entre le film et son public, la distribution indépendante connait aujourd’hui une situation économique difficile, en raison des risques financiers qu’elle est amenée à prendre, notamment pour faire face aux coûts de sortie des films en salles et contribuer au financement de la création.
Condamné par les autorités iraniennes à un an de prison ferme et 223 coups de fouet, Keywan Karimi a finalement été incarcéré. Son crime est de réaliser des films. Keywan a 31 ans et la vie devant lui. Sa vocation est le cinéma, il vit pour raconter et partager des histoires. Son amour de l’Iran, il l’exprime à travers ses films, véritables témoignages, courageux et lucides, de la réalité de son pays et de son peuple.
Le jeune cinéaste iranien Keywan Karimi, condamné à un an de prison ferme et 223 coups de fouet, a été incarcéré par les autorités iraniennes. Dans la continuité des précédentes mobilisations, nous organisons une soirée de soutien pour demander sa libération.
Près de la moitié des adhérents de la SRF réalisent des courts métrages, d’où le travail constant de l’association sur le sujet. Seule association représentante des cinéastes du format court, la SRF est aussi une des fondatrices et co-présidente du ROC : le Regroupement des Organisations du Court métrage, qui s’attache à garantir la pérennité et la diversité de la création et de la production des œuvres de format court, notamment en termes de financement et de diffusion. La SRF est également régulièrement présente dans les festivals et elle participe également activement à l’organisation de la « Fête du court métrage » (précédemment « Jour le plus court »), rendez-vous à dimension nationale organisé chaque année en décembre.
Le ROC se félicite des engagements pris par le Ministère de la Culture et le CNC en faveur de la création et la production de court métrage, et salue les efforts financiers qui viennent d’être annoncés dans le cadre du projet de Loi de finances.